Dès son arrivée sur le plateau de BFMTV mercredi 3 juillet, Marine Tondelier (EELV-NFP) a enchaîné les attaques contre Jordan Bardella, le leader du RN qui a refusé de débattre avec elle.
Marine Tondelier (EELV-NFP) a attaqué directement ses adversaires sur le plateau de BFMTV mercredi 3 juillet. Elle a commencé en souhaitant "bon courage" à Gabriel Attal, qui sortait du plateau, avant d’enfiler ses gants de boxe pour étriller Jordan Bardella. La secrétaire nationale EELV a remercié l’équipe de BFMTV de la recevoir ce mercredi soir sur le plateau, puisque Jordan Bardella a refusé de débattre avec elle, la chaîne a organisé une émission spéciale.
"Nous avons eu beaucoup de débats très masculins lors de ces législatives (…) et c’est un problème", a lancé Marine Tondelier en rappelant que les femmes représentent "50 % des habitants de ce pays et des électeurs de ce pays", "60 % des bénéficiaires du Smic", avant d’ajouter qu’"on ne peut plus dans ce pays en 2024 faire de séquence électorale complète sans voir aucune femme".
La députée a ensuite étrillé Jordan Bardella qu’elle a qualifié de "Jean-Michel média training", car il serait le politique qui aurait le plus bénéficié de média training (formation aux médias), "mais il a refusé de débattre avec moi". Et d’ajouter : "En fait, Jordan Bardella, ce n’est pas du muscle qu’il a, c’est de la gonflette".
"Ce n’est pas lui qui décide"
Marine Tondelier a ensuite critiqué son adversaire qui voulait débattre avec Jean-Luc Mélenchon plutôt qu’avec elle : "Ce n’est pas lui qui décide". "Ce n’est pas ça la démocratie. Quand on veut être Premier ministre, on doit se confronter à l’adversité, à l’altérité et à la réalité", a appuyé la députée.
Marine Tondelier a également raillé Jordan Bardella qui a déclaré qu’il deviendrait Premier ministre uniquement en cas de majorité absolue du RN, "parce que monsieur a ses conditions, c’est royal au bar !". Pour Marine Tondelier, son adversaire n’ira pas à Matignon "si ce n’est pas tapis rouge, facile, confortable". Pour conclure, elle a affirmé qu’"il ne tiendra pas 24 heures à ce poste" de Premier ministre, car "il pose trop de conditions, il a peur de débattre". [6Medias]